Je viens de lire sur Facebook un post de Julien Wolga, nu sur le stand naturiste de la fête de l’Huma. Démarche intéressante, sacrée volonté et quelle abnégation !
A une plus petite échelle, je reviens de vacances à Vieux Boucau et suis assez triste de voir combien, la nudité et la simplicité ont reculé sur les plages « textiles ». Plus de seins nus… Certaines exhibent de minuscules triangles faisant office de cache sexe et cache tétons (que dis-je ? cache aréoles plutôt) bien plus indécents que la nudité. Chacun fait ce qu’il veut, mais quand même, quelle régression ! Sur la plage, seule une soixanthuitarde de mon âge arborait ses seins flétris avec un naturel presque candide et allait se baigner ainsi. Je n’ai pas eu son courage ou son naturel, j’ai remis mon haut de maillot pour entrer dans les vagues. J’ai quand même eu celui d’aller discuter avec ma voisine de plage, une mamie, qui à 6 bons mètres, disait suffisamment fort pour que je l’entende et que je le reprenne à mon compte, quand elle voyait passer la soixanthuitarde: « à son âge, elle ferait mieux de se couvrir la poitrine ! Un peu de décence quand même! Quel exemple… (Entendez par là : quel mauvais exemple !)» A la troisième fois, torse nu je suis allée m’asseoir à côté d’elle pour lui dire gentiment qu’elle n’avait rien compris. Je suis restée courtoise, mais je ne l’ai pas convaincue, elle a campé fermement sur sa position : à savoir « qu’à la limite les seins nus sont tolérables, et encore… sur une femme jeune et bien faite. » Les moches, les vieilles, allez vous rhabiller, vous n’avez pas droit au soleil même s’il est gratuit et brille pour tout le monde…
Pire, pour se changer, on voit le retour de ces horribles tentes/ponchos où seule la tête émerge, le corps lui disparait entièrement derrière cette mocheté mouvante à l’intérieur de laquelle, la malheureuse se change avec des contorsions aussi inesthétiques que comiques. Quelle horreur ! Quelle aberration ! Même si on n’est pas naturiste, un peu de simplicité de nuit pas.
Heureusement, le week-end, j’ai pu compter, en cherchant bien, 7 paires de seins nus appartenant tous à des femmes âgées à l’exception d’une jeunette. Ouf sauvée, et que la mamé acariâtre se déchaîne, je ne lui adresse plus ni un regard ni la parole !