Précision liminaire: je ne suis pas naturiste dans le sens où je n’adhère à aucune association, club ou autres, mais depuis mes 20 ans (j’en ai 65), chaque fois que je peux être nue je le fais; j’ai la chance d’habiter en pleine campagne sans un voisin, aussi dès que la température le permet, je suis dehors nue à tondre, faire le jardin ou me baigner à faire le plein de soleil, d’air frais et de liberté. Bien entendu sur les plages également et en vacances chaque fois que je le peux. Donc, je fais le plein de nudité sans en être assoiffée comme ceux qui habitent en ville.
Je fais la différence entre naturisme et nudisme, mais il y a une chose que je ne comprends pas, c’est le principe de la randonnue sportive. Pas celle en bord de plage, ou sur un chemin dégagé, non la randonnue difficile, celle où l’on se griffe aux épines, où l’on se râpe les fesses sur les rochers, où les bretelles du sac à dos cisaillent la peau nue, bref celle où le fait d’être nu peut être un handicap.
Quand je vois Fabienne appuyée sur des arbres rugueux, quand je vois Dom Fabrice et Fabienne dévaler un cours d’eau dans les rochers alors que dehors il caille, quand j’entends Dom parler de ramper dans les grottes dans des boyaux de rochers abrasifs, je suis éberluée; si je trouve les photos superbes je me demande où est le plaisir et pourtant vu vos bouilles réjouies, il est au rendez-vous. .
Ma question est donc là: qu’apporte la randonnue dans ces cas là? Un exploit doublement sportif? Le dépassement de soi? Le contact charnel, physique (et douloureux…) avec la narure?